Le Règlement Amiable Agricole est une procédure préventive et confidentielle.
Elle a la particularité d’être exclusivement réservée au secteur agricole.
Le Président du Tribunal Judiciaire peut, à la demande d’un débiteur ou d’un créancier, ouvrir la procédure et nommer un conciliateur.
Les conditions d’ouverture
![]()
L’ouverture d’une procédure de Règlement Amiable Agricole peut être demandée par l’exploitant ou ses créanciers.
![]()
L’exploitant expose ses difficultés et les mesures envisagées au Président du Tribunal Judiciaire. Il a la possibilité de proposer le nom d’un conciliateur.
![]()
Les conditions de paiement du conciliateur sont préalablement définies dans une convention de mission qui est annexée à la requête.
![]()
L’entreprise peut être en état de cessation des paiements à l’ouverture de la procédure.
Les missions des intervenants
Le Président du Tribunal Judiciaire
- Rencontre l’exploitant (et le créancier éventuel qui a demandé l’ouverture de la procédure) qui lui expose ses difficultés ainsi que les raisons de ces dernières.
- Désigne le Conciliateur sollicité. Il fixe l’objet de la mission, les conditions de la rémunération du Conciliateur, après accord du débiteur.
- Peut suspendre provisoirement les poursuites. Le Tribunal Judiciaire ne peut pas ouvrir une procédure collective pendant un Règlement Amiable Agricole,
- En pratique, la procédure est établie pour quelques mois.
Le conciliateur
- Solutionne des litiges qui risquent de nuire à la poursuite de l’activité,
- Négocie avec les différents créanciers afin d’anticiper l’impasse,
- Favorise la conclusion, entre la société et ses principaux créanciers (banques, fournisseurs, organismes sociaux et fiscaux), d’un accord amiable destiné à mettre fin aux difficultés de l’entreprise,
- Informe les créanciers de l’ouverture de la procédure et un plan d’apurement peut leur être proposé. Le plan s’appuie sur le prévisionnel de trésorerie établit avec l’Expert-Comptable.
IL FAUT LE SAVOIR :