La société a été créée il y a plus de cinquante ans, et exerce une activité de peintre en bâtiment. Elle emploie une trentaine de salariés. Le gérant actuel a racheté la société en 2020, via une Holding.

La société d’exploitation a connu des difficultés en raison :

  • De la crise sanitaire,
  • D’une augmentation du coût des matières premières, couplée à une augmentation tardive des prix de vente, par peur de perdre les clients,
  • De l’augmentation des délais de livraison.

A la sortie du bilan comptable, et faisant face à une perte de plus de 100 K€, la société a décidé de solliciter l’ouverture d’une procédure de conciliation.

Le dirigeant à mis en place des mesures de restructuration pendant la procédure :

  • Un changement dans le management des équipes pour augmenter la rentabilité,
  • Une réorganisation des équipes et la mise en place d’une personne responsable du stock pour éviter les vols et la surconsommation de matières,
  • Une baisse de la masse salariale et le départ de deux salariés, peu productifs,
  • Une renégociation des prix, des remises et des services auprès des fournisseurs,
  • Une baisse du coût des frais généraux,
  • Une conquête commerciale de marché à plus forte marge (tertiaire, particuliers, façade…),
  • La mise en place de tableau de bord pour suivre la rentabilité des chantiers.

Lors de la procédure, une réunion avec les banques a eu lieu, et à l’appui d’un prévisionnel, il a été proposé le plan suivant :

  • Pour la société d’exploitation :
    • L’allongement du PGE sur 48 mois, permettant ainsi de diminuer le poids des remboursements mensuels,
    • Le maintien du concours court terme.
  • Pour la holding :
    • Une franchise de remboursement de la dette senior sur une période de 12 mois.

Parallèlement, la société n’ayant pas eu la capacité de s’acquitter de ses charges sociales et fiscales (URSSAF, PRO BTP, TVA), la Commission Départementale des Chefs des Services Financiers (CCSF) a été saisie, elle a alors consenti à un plan d’apurement de la dette sur 24 mois.

Les banques ont donné leurs accords sur le plan proposé, et un protocole d’accord de conciliation a été signé en février 2024.

Dans le cadre de ce protocole, une réunion de revoir a eu lieu courant décembre 2024 pour faire un point sur la situation de la société.

Au regard du dernier bilan comptable, il a été constaté une baisse du chiffre d’affaires, et une perte financière de plus de 40 K€, ne permettant pas de remontées sur la holding. Le gérant a également fait part de la mise en vente de la société d’exploitation.

A nouveau les banques ont été sollicitées afin qu’elles consentent à une franchise complémentaire de 12 mois sur le remboursement de la dette sénior, et ainsi laisser le temps au gérant de céder la société.

Les banques ont accepté cet accompagnement supplémentaire, et un nouveau protocole a été signé en février 2025.